C’est dans le compartiment d’un train que se noue le drame tant personnel qu’historique du destin d’un garçon. Adulte, il tient une boutique où il collectionne des instruments de musiques, qu’il n’a de cesse d’accorder. Il reçoit un jour d’intense pluie la visite d’un homme étrange qui lui remet un disque vinyle dont il dit sans autre explication qu’il est magique. C’est à ce moment inaugural de The Record, que Jonathan Lasker organise tant au plan visuel que sonore un cycle de noirs et de blancs qui balaient les images et rythment la progressive émergence de fragments du temps passé.
Le disque paraît être fait d’un seul large sillon, en sorte qu’il puisse être le dépositaire des musiques des régions dont on comprend qu’elles furent accablées par l’antisémitisme nazi.
Le récit par ellipses remarquables plonge ses racines dans histoire de la deuxième guerre mondiale. Avant que n'advienne l’holocauste, en couleurs chaudes, la mère joue au pied d’un grand arbre d’une forêt luxuriante de la guitare à son fils. Ils prennent ensuite la fuite, puis sont repérés par des soldats allemande. Pour sauver son fils, sa mère l’abandonne précisément dans le compartiment d’un train.
La musique que recèle le disque est considérable, que l’homme copie sur des dizaines de cassettes audio. À la fin du récit, il est âgé et marche d’un bon pas valise et disque en main. Pas de doute il va résolument partager avec d’autres son trésor. Il ne pleut plus sur la ville de couleurs, qu’anime une mélodie entraînante.
Le récit de Jonathan Lasker tient en moins de dix minutes d’une animation densément inspirée. Le réalisateur sait que la mémoire n’est que fragmentaire, faite d’éclats sourds et thématisés en blanc et noir par le défilement de raies de lumière et d’obscurité. La musique est mémoire dans les sillons de laquelle sommeillent les hideurs et les espérances de l’histoire. The Record en est une conscience en éveil.
Le disque paraît être fait d’un seul large sillon, en sorte qu’il puisse être le dépositaire des musiques des régions dont on comprend qu’elles furent accablées par l’antisémitisme nazi.
Le récit par ellipses remarquables plonge ses racines dans histoire de la deuxième guerre mondiale. Avant que n'advienne l’holocauste, en couleurs chaudes, la mère joue au pied d’un grand arbre d’une forêt luxuriante de la guitare à son fils. Ils prennent ensuite la fuite, puis sont repérés par des soldats allemande. Pour sauver son fils, sa mère l’abandonne précisément dans le compartiment d’un train.
La musique que recèle le disque est considérable, que l’homme copie sur des dizaines de cassettes audio. À la fin du récit, il est âgé et marche d’un bon pas valise et disque en main. Pas de doute il va résolument partager avec d’autres son trésor. Il ne pleut plus sur la ville de couleurs, qu’anime une mélodie entraînante.
Le récit de Jonathan Lasker tient en moins de dix minutes d’une animation densément inspirée. Le réalisateur sait que la mémoire n’est que fragmentaire, faite d’éclats sourds et thématisés en blanc et noir par le défilement de raies de lumière et d’obscurité. La musique est mémoire dans les sillons de laquelle sommeillent les hideurs et les espérances de l’histoire. The Record en est une conscience en éveil.